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En passant...

 

30/10/11

 

Je viens, je pars, je reviens et j'espère ne pas repartir...

Qui sait?

J'ai du mal à rester fixée.

Je continue, néanmoins, à lire. C'est ma seule constante!

 

Les mises à jour sont plus nombreuses sur la page FB du blogue, ainsi que sur mon Twitter...

Malheureusement, ça n'a pas toujours rapport à la littérature... mais bon, les livres, c'est avant tout la vie, non?

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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 02:42

« Que voit-on du monde et des gens quand on les voit du point de vue d'une caissière de grande surface ? Que sait-elle de nous en voyant ce que nous achetons, ce que nous disons, les questions que nous posons ? Le passage en caise est en réalité un moment très particulier. À tort, nous pensons que tout est neutre dans cette opération et nous ne nous surveillons pas. La caissière est pour nous un regard aveugle, à la limite elle est elle-même une machine. Nous nous montrons donc comme nous sommes. Et lorsque la caissière s'appelle Anna Sam et qu'elle n'a pas les yeux dans la poche de sa blouse, elle saisit sur le vif nos petits mensonges, nos petites lâchetés, nos habitudes plus ou moins bizarres, et elle en fait un livre qui ne ressemble à aucun autre. »


   Ah ! Quelle fraîcheur !! Aux nombres d'heures que j'ai passée (moi et mes collègues) à parler contre les clients totallement stupides, irrespectueux ou les deux à la fois, enfin quelqu'un qui ose dire ce que nous taisons tout bas ! Ce livre c'est carrément une bouffée de joie, je me suis mordue la langue à quelques reprises pour m'empêcher d'éclater de rire en lisant certains passages. Il y a tellement de situations que j'ai vécu ou vu comme témoin que les pages ont défilées à la vitesse de l'éclair !
   La structure du livre se rapporte un peu à la forme d'un blog, c'est-à-dire que chaque chapitre constitue un sujet séparé des autres. Certains peuvent trouver la forme lassante ou difficile à lire en continuité, mais pour ma part, la lecture a été plutôt plaisante. La découpe des chapitres permet de souffler entre les différentes situations présentées, de changer d'air.
   Le style est clair, sans fioritures et surtout plein d'humour ! Et il en faut, si on en croit tout ce que l'auteure écrit ! Oh que oui il en faut, parce que sincèrement... (Je vous donne un exemple comme ça, vite -vite: aujourd'hui j'étais en train de parler avec un collègue quand on a vu passer deux hommes d'un certain âge qui se sont tournés vers nous en aboyant... Oui vous avez bien lu, en aboyant...) Bref...
   Une lecture riche en bonne humeur quand votre job vous prends la tête !


« [Le papier toilette] Tout le monde en utilise (il paraît même que les Français sont les plus gros consommateurs d'Europe). Pourtant, on dirait que pour certains clients, leur paquet de papier toilette sent déjà mauvais. À peine scanné (ne soyez pas sadique, ne faites pas semblant de ne pas trouver le code-barres), ils vous l'arrachent des mains et l'enfouissent tout au fond de leur caddie ou de leur sac puis l'enterrent sous leurs autres courses. Ils ne reprendront leur respiration qu'une fois certains que "ça" ne dépasse plus. Et quand "ça" dépasse encore (parce que le sac est trop petit ou le paquet familial de trente-deux rouleaux trop volumineux), certains s'évertueront pendant plusieurs secondes à pousser pour que "ça" rentre. D'autres chercheront désespérément des prospectus pour le couvrir. Et tous fileront avec comme s'ils avaient le feu aux fesses. »


Les tribulations d'une caissière, Anna Sam, éditions France Loisirs, 2008, 200 p.

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 02:25

« Montréal, rue Sainte-Catherine. Sous-sol d'une pizzeria. On gèle. Des rats courent dans tous les sens. Trois squelettes, vraisemblablement des jeunes femmes. À quand remonte leur morte ? Comment ont-ils pu se trouver là ? À peine arrivée à Montréal pour témoigner à un procès, Tempe Brennan se voit chargée de l'enquête. Confrontée à des problèmes personnels et professionnels, elle ne voit pas venir l'immense piège dans lequel elle est en train de s'engouffrer. Trois femmes ont été assassinées, elle pourrait bien être la prochaine. »


   Je ne lis pas beaucoup de policiers. En fait, les derniers que j'ai lu, ça devait être des Agatha Christie réchappées d'un hiver de mon adolescence... Mais j'en regarde beaucoup par contre, surtout des séries télé: Ça a commencé avec Fortier - pour ceux qui connaissent - ensuite plus récemment, Les Experts Las Vegas, Les Experts Manhattan, NciS et Bones tout récemment qui m'a donné envie de lire les livres dont ils ont été tirés. C'est fou parfois de voir à quel point le genre humain est finalement assez banal puisqu'il n'y a que trois grands genres de crimes: le sexe, l'argent et le pouvoir. C'est dans leurs exécutions que l'imagination de l'Homme trouve sa place. C'est incroyable de voir les diverses méthodes que l'Homme a inventé pour assouvir son désir de domination sur les autres. Comme dans ce livre de l'anthropologue judicière Kathy Reichs.
   C'est la première fois pour moi que je lis un de ses livres et je ne peux pas dire que je me suis ennuyée. En effet, elle sait comment une structure narrative doit être faite pour nous forcer à lire malgré l'heure qui s'égrène sans relâche, c'est-à-dire de courts chapitres qui se terminent par des chutes qui font en sorte qu'on ne peut pas arrêter la lecture là-dessus, il faut continuer ! Bref, une méchanique vraiment efficace.
   Mais je ne peux pas dire que c'est le thriller de l'année... Certes, le suspense est là, mais finalement une fois l'enquête résolue, il me reste un goût de "C'était juste ça ?" un peu fade. J'aurais aimé plus. J'aurais aimé plus tordu, plus compliqué, plus... fou ! Comme dans certaines histoire de Stephen King (je pense surtout à cette histoire du gars qui enterre la voiture de son patron dans le désert... C'était quoi déjà...? Ah oui ! La cadillac de Dolan) mais est-ce le sujet qui était trop simpliste ou alors est-ce simplement le point de vu, qui reste extérieur malgré tout, qui m'a donné cet arrière goût ? Parce que dans le récit de King, on voit le récit par celui qui commet le meurtre et non par celui qui résoud l'enquête. J'imagine que ça doit jouer...
   Bref, c'est une bonne lecture, efficace sur plusieurs point, mais qui ne renouvelle pas le genre - en tout cas à mon avis.


Meurtres à la carte, de Kathy Reichs, Pocket, 2006, 410 p.

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25 juillet 2009 6 25 /07 /juillet /2009 22:53

   Un deux pour un aujourd'hui dans la section cinéma ! J'avais déjà un billet en retard sur l'avant dernier film de Woody Allen et je suis allé au cinéma hier pour voir le dernier film québécois qu'il faut absolument voir tellement c'est drôle, donc je vais faire un seul billet pour les deux.


   Pour commencer, Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen !
   Pour le résumé et autre informations propre au film c'est sur Allociné
...
   Donc, ce film de Woody Allen raconte le voyage de deux amies très différentes l'une de l'autre en Espagne. Elles rencontrent un peintre épicurien, très charmeur, qui leur propose de passer quelques jours avec lui. Et c'est le début d'une aventure sensuelle et ensoleillée pour ces deux jeunes femmes.
    J'ai beaucoup aimé ce film, mais comme devant la plupart des films de Woody Allen que j'ai vu, je suis restée perplexe à la fin; il n'y a pas d'amélioration de situation, les deux amies en sont exactement au même point, avec quelques questions en plus dans la tête, mais sinon rien, aucun changement ! Après ce qu'elles venaient de vivre, je me serais attendue à un bouleversement quelconque, mais non, rien. Le bouleversement se situe ailleurs. Leur vie n'est pas changée, mais leur manière de penser ou de voir leur vie s'est enrichie d'un angle de vu différent - propre aux expériences de la vie.
   C'est un très beau film, les prises de vue de l'Espagne donnent envie d'y aller et les acteurs (particulièrement Penelope Cruz qui est divine dans son rôle de peintre de génie) donnent au film un plus qui le rend incontournable. C'est à voir !

   Une petite étoile concernant la soundtrack qui est délicieuse... Le son des guitares espagnoles nous transporte dans un ailleurs coloré qui nous fait un peu oublier la pluie persistante des derniers jours...

   Le film québécois, De père en flic d'Émile Gaudreault !
   Pour le résumé et la bande-annonce, c'est sur Cinoche.com
...
   Le dernier film québécois en salle est un véritable bonbon !! J'ai tellement rit que j'en avais mal aux joues en sortant du cinéma ! Le film présente donc une relation père/fils qui est assez conflictuelle puisqu'ils travaillent ensemble dans la police, mais ils n'ont pas la même vision... ce qui donne des scènes tordantes tout au long de ce court 1h47. (La mémorable scène de la bataille dans la bouette et celle du retour à l'enfance où "les deux mamours" se montrent un peu trop... proches !!!)
   Le conflit des générations est présent lors du souper où les couteaux volent bas contre les deux côtés de la table, les vieux contre la relève, les pères contre leur fils. Mais ce n'est pas que ça, c'est aussi un policier enlevé par des motards et que ces deux agents spéciaux doivent retrouver à tous prix parce que sinon il va se faire tuer... Des répliques qui ne me suprendrait pas d'entendre hors contextes... Et Oh mon dieu, la scène où l'avocat demande pardon à son fils et que nos deux policiers se parlent sans une seule parole, les mimiques, les gestes ! Louis-José Houde est tellement drôle ! J'espère que ça ne sera pas le seul film qu'il fera parce que c'est vraiment bien comme performance !
   C'est drôle, c'est imaginatif, c'est intelligent... C'est à vraiment pas manquer !! Pour ceux qui connaissent, c'est encore mieux que Bon cops bad cops qui était dur à battre !

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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 21:59

« Dans un village du sud de l'Espagne, une lignée de femmes se transmet depuis la nuit des temps une boîte mystérieuse... Frasquita y découvre des fils et des aiguilles et s'initie à la couture. Elle sublime les chiffons, coud les êtres ensemble, reprise les hommes effilochés. Mais ce talent lui donne vite une réputation de magicienne, ou de sorcière. Jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs, elle est condamnée à l'errance à travers une Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang. Elle traîne avec elle sa caravane d'enfants, eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels.

Carole Martinez construit son roman en forme de conte: les scènes, cruelles ou cocasses, témoignent du bonheur d'imaginer. Le merveilleux ici n'est jamais forcé: il s'inscrit naturellement dans le cycle de la vie. »

 

   Quelle belle découverte que ce premier livre de Carole Martinez ! Je l'ai vu souvent sur vos blogs, couvert d'éloges comme autant de fleurs autour du cou de l'auteur, mais je n'y croyais pas tant que cela... Il faut dire que j'ai souvent été déçue par des livres que l'on m'avait chaudement recommandés et qui, au final, se révélaient sans grands intérêts une fois dans mes mains. Mais cette fois-ci, le titre s'était logé quelque part dans ma tête, attendant son heure, puis, lorsque je suis allée dans une librairie pour refaire mon stock de lecture des prochaines semaines, ce livre m'a tout simplement sauté dans les mains. J'avais déjà lu la quatrième de couverture sur le Web, mais là, l'avoir dans les mains, je ne sais pas trop, une petite voix m'a crié de le prendre et la magie a opéré. Je ne l'ai pas lâché avant d'avoir tourné la dernière page, un sentiment de tristesse dans la gorge et la certitude d'avoir lu un de ces récits trop rares pour s'en rassasier totalement, un de ceux qui nous font voir la vie sous un autre jour.

   J'ai beaucoup aimé le décor décrit dans l'histoire. Toutes ces contrées poussiéreuses, hors du temps, qui laissent une impression de sécheresse, mais aussi de force... Ces hommes et ces femmes qui, malgré les défauts dont ils sont accablés, restent forts dans les moments difficiles et qui font front devant l'adversité. Frasquita qui a dû passer au travers de nombreuses épreuves, dures pour la plupart (comme lorsqu'elle est le gage d'un combat de coqs par son imbécile de mari — il a vraiment une case en moins cet homme ! C'est pas croyable...), mais qui reste malgré tout droite et fière pour ses enfants avant tout et pour elle-même.

   C'est un magnifique récit qui raconte le destin de femmes dans un pays malmené par les révoltes de paysans contre leurs maîtres. La révolte se retrouve ainsi aux alentours, mais aussi inscrits dans leur coeur.

   En bref, je vous le recommande sans réserve, c'est une très belle lecture !!
   Les avis unanimes de Karine:) et de Fashion

 

« Le silence de la nuit s'est posé sur ma page.

Du silence et rien d'autre.

J'entends, dans le désert de ma vie, battre mon coeur ensablé. »

Le coeur cousu, de Carole Martinez, édition Folio, 2007, 440 p.

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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 01:21

**Mon billet est ici !

   Comme bon nombre d'entre vous suivez le super blog de Fashion avec enthousiasme, vous êtes déjà au courant pour les Harlequinades 2009 qui se dérouleront jusqu'à la fin de l'année. Depuis les quelques mois que je suis dans la bloguosphère, je me suis dit que je pouvais bien me lancer dans un challenge de ce genre, surtout parce que je possède une collection de Harlequin assez impressionnante pour quelqu'un qui n'en lit pas et qu'il faut bien les rentabiliser au lieu de les laisser s'empoussiérer de la sorte. Ça beau être des Harlequin, cette race sous-aimée de la littérature, ça reste tout de même des livres avec des sentiments - bon en papier mâché, mais des sentiments tout de même ! Et un livre mal-aimé, eh bien ça développe des complexes contre son lecteur et je n'aime pas avoir des livres complexés.

   Tout ça pour dire que je me lance avec joie dans ce tout nouveau défi d'analyse littéro-comico-psycho-sociologique (ou tout autre angle d'analyse... Faut faire large!) d'un livre (au moins un, je ne sais pas combien de livres je durerai) Harlequin pour la bonne cause !
   Et en avant les Harlequinades 2009 !!

 

 

   Pour les détails concernant ce challenge, vous pouvez aller chez Chiffonnette ou encore chez Cold in Blog qui a gracieusement offert ce logo magnifiquement harlequin pour la cause ! Évidement, pour les inscriptions, c'est aussi par là ! Rien que le logo donne envie...

   Alors, vous embarquez ?

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 02:28

   Il y a déjà plus de dix jours que je n'ai rien écrit et pourtant ce n'est pas faute de nouveautés ! Le travail me prend de plus en plus de temps (c'est normal, les vacances commencent...), les sorties se sont multipliés sans trop que je m'en aperçoive et je me suis embourbé dans la lecture d'un essai sur la piraterie - que je n'ai pas terminé d'ailleurs. Je ne tiens pas ma PaL à une hauteur vertigineuse (surtout parce que ce que j'achète, j'ai envie de le lire tout de suite) alors elle a stagné à une hauteur un peu trop basse ces derniers temps pour que je puisse écrire quoique ce soit. J'ai eu besoin de fraîcheur, je suis entrée dans un Renaud-Bray et j'ai remplie une partie de ma carte de crédit ! Donc au menu pour les prochaines semaines : Carole Martinez avec Le coeur cousu (je ne vous croyais pas quand je lisais les commentaires élogieux sur ce livre... Ben à date, c'est un gros coup de coeur !), Kathy Reichs avec Meutres à la carte (c'est mon premier Reichs... j'espère ne pas être déçue), Margaret Atwood avec Le dernier homme et finalement le livre dont tout le monde parle dans la bloguosphère, Donna Tartt avec Le maître des illusions, parce que bon, à force de lire des commentaires dessus, j'ai bien envie de le lire et de m'en faire une idée !! Et d'autres aussi à venir...
   En plus, je me suis mise aux travaux d'aiguille et comme je travaille par moi-même (merci Youtube !) c'est un peu plus long, mais je crois que je me débrouille pas trop mal... Voici mon tout premier motif fait toute seule...
    Ah et il faut que je vous parle du film Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen, c'est d'une beauté !! Penelope Cruz est exquise dans ce film, l'histoire fait réfléchir, bref j'ai beaucoup aimé...
   Là-dessus je vous laisse, je retourne à mes livres chéris malheureusement un peu délaissés ces derniers jours, pour cause de famille qui débarque à la maison et s'installe un peu plus longtemps que prévu ! Et bonnes vacances à ceux qui pourront en prendre !!

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 03:35

   Pour le résumé du film, la fiche sur Allociné, ainsi que touuut ce qu'il faut savoir...
   Après avoir lu bon nombre de critiques plus que positive sur ce film, notamment celles qui disaient que c'était une reprise d'Orgueil et Préjugés de notre chère Jane Austen, je me suis finalement décidée à regarder ce désormais classique joué par Renée Zellweger, Hugh Grant et le très apprécié Colin Firth. 
   Le récit est amené de manière suffisament fine pour ne pas être trop clairement associé à P&P et malgré le nom de famille du personnage de Colin Firth, on pourrait totalement passer à côté.
   Bon, pour être vraiment sincère, je ne peux pas dire que j'ai adoré à ne plus pouvoir écouter un autre film avant des semaines de visionnement en ligne... mais j'ai bien aimé quand même ! Moi qui trouvais que j'étais maladroite avec mes fréquentations, me voilà rassurée ! C'est difficile de faire pire que Bridget Jones ^^ Quoique, il m'est déjà arrivée certaine situations... Enfin !
   Je dois dire que je prends de plus en plus de plaisir à retrouver Colin Firth sur mon petit écran... Il a une prestance et un charme qui n'est qu'emplifié à côté de l'acteur Hugh Grant - que je n'aime pas, je le trouve trop fade, mou et endormi (cette belle histoire d'amour a commencé avec Notting Hill, vous savez, le film avec Julia Roberts ? Ah mon dieu, qu'elle horreur...). Bref, j'aime bien l'avoir à l'écran, quoiqu'un rôle où il joue les petits chiens soumis... (vous l'avez vu cette "collaboratrice" ? Elle l'appelle en claquant des doigts et lui il arrive en courant !! Ça aussi c'est une horreur ! Je déteste les hommes soumis...). Sinon, Zellweger est égal à elle-même, c'est-à-dire qu'elle campe le rôle avec talent, tout comme dans les autres films dans lesquels elle a joué... Faut dire qu'elle est très drôle, tout le temps les pieds dans les plats, mais réussissant tout de même à s'en sortir sans trop de dégâts !
   Comme ce film est tiré d'un livre, il est évident que je devrais le lire... mais est-ce qu'il en vaut vraiment la peine ? J'ai toujours peur de défaire mes illusions ou retrouver une atmosphère tout autre qui me fera voir le film défavorablement en me plongeant dans le format papier... Que me conseillez-vous ?
   En tout cas, j'ai suffisament aimé ça pour regarder la suite, dont le billet suivra le visionnement... assez bientôt je crois !

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 18:17

« À Newdon, dans le fog, John Moon traîne un spleen spectaculaire depuis que sa carrière d'entraîneur sportif, couronnée par une énième et ridicule défaite, vient brusquement de prendre fin. Si encore il était capable de se suicider correctement ! Mais voici qu'une fâcheuse contrariété vient bousculer ses plans : possédée par le Diable, la Reine elle-même décide d'ouvrir la porte des enfers pour déchaîner le Mal sur le monde. Désigné par un sort facétieux pour juguler ce terrifiant péril, notre brave John est contraint de s'adjoindre les services d'Oriel Vaugham, un elfe magicien incurablement médiocre, de Gloïn MacCough, un nain neurasthénique, et de Gryphius le dragon - petit, domestique et totalement imprévisible. Euh... Et ça se termine bien ? »

   Excellent moment de lecture, ce livre se laisse lire d'une traite. Les personnages sont drôles, totalement à côté des conventions littéraires et joyeusement grossiers. Déjà, au tout début, le Diable à qui je décerne une mention spécial ! La scène où le Baron Mordayken le fait sortir de sous le stade est très drôle ! La répartie entre les personnages est dynamique et loin de ce que l'on peut lire habituellement.
   Ça ma fait un peu penser à Fforde à quelques occasions, notamment en ce qui concerne le Quartek ou encore ce flou entre les réalités - lecteurs, personnages, auteur. L'auteur fait des sauts dans le récit, John s'adresse à nous, il s'adresse aussi à l'auteur quelques fois, comme s'ils étaient tous des personnages de fiction.
   C'est le premier de Fabrice Colin que je lis et je dois dire que cela me donne envie d'en lire davantage. Je ne le connaissais pas et pourtant, il gagne à être plus connu !
   Je vous le conseille donc vivement !

« [...] Le Baron se redressa tout tremblant. Derrière lui, la goule qui lui servait de serviteur avait enfin réussi à se hisser sur la berge. Trempée, hors d'haleine, elle relevait péniblement la tête.
- Maître?
- Oui ? demanda le Diable, qui pensa que ce titre lui était adressé.
- Oh, tu vas la boucler ? chuchota le Baron furieux.
- De quoi ? fit le Diable.
- Non, ce n'était pas pour vous, maître.
- Pas pour me mettre ? Dis-moi, Mordayken, j'apprécie les bons mots, et je sais que le rire est le propre de l'homme, fût-il nain ou autre ou enfin bref, et je sais aussi que ça fait bien plusieurs milliers d'années que je suis coincé là-dessous mais tout de même, est-ce que tu ne voudrais pas aller un tout petit peu plus vite ?
- Tout de suite, maître, tout de suite ! répondit le Baron, mille pardons, ô glorieux Prince des Ténèbres !
   Il sautillait littéralement sur place tandis que son serviteur, encore tout dégoulinant, se relevait à ses côtés.
- Maître, chuchota la goule Nozdriov, j'ai perdu un doigt.
- Tu sais où tu peux te le mettre ?
- Comment ? fit le Diable.
- Non, je parle à ma goule, expliqua le Baron.
- D'accord, fit le Diable, qui commençait visiblement à perdre son calme. C'est parfait. C'est fantastique. »

À vos souhaits, Fabrice Colin, éditions J'ai lu, 2000, 382p.

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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 23:19

« Tous les contes commencent par "il était une fois" et finissent par "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants". Oui mais... et après ? Et si le règne de Blanche-Neige avait été une horrible dictature ? Et si le miroir magique était devenu gâteux ? Et si Peau d'Âne était tombée amoureuse du prince de Cendrillon ? Une poignée de fées du bois de Boulogne, une bande de spectres, le Père Noël et sa fille, l'Ankou et sa faux, le Petit Chaperon rouge et l'affreux démon Bille Guette suffiront-ils à sauver le monde du chaos ? »


   Donc, voici le gagnant du prix Merlin... ... ... Mais quelle déception !! Ah la la... Bon, j'espère ne pas froisser ceux qui pourraient l'idolâtrer, mais quel livre... Entendons-nous bien; il y a une multitude de bonnes idées, vraiment. C'est imaginatif, même drôle, et on prend plaisir à suivre la dégringolade du monde. Sauf que.
   J'ai eu énormément de problèmes avec le style. De mon point de vue, l'écriture ressemblait énormément à celle que l'on utilise au secondaire, dans les cours d'école, lorsqu'on fait tout autre chose que ses devoirs. Évidemment, le fait que l'auteur utilise énormément de francismes alourdit la lecture d'un lecteur non-français-de-France, comme moi. Mais ce n'est pas que les francismes utilisés, c'est aussi les similis différences (je ne sais pas trop comment les appeler)... Comme par exemple, les "gragons" au lieu de dragons, "Groneland" au lieu du Groenland ou encore "Bille Guette" au lieu de Bill Gates... et c'est sans compter sur les prétendu parler ancien de la Belle au bois dormant ou autres personnages qui ont une vie vraiment longue... C'est d'une lourdeur difficile à soutenir et qui fait décrocher de l'intrigue.
   Bref, un livre à conseiller aux Français qui aiment le fantastique, et pour les autres, eh bien... euh... y'a d'autres séries qui en valent la peine !


Blance-Neige et les lance-missiles, Quand les dieux buvaient., Catherine Dufour, éditions Livre de poche, 2001, tome 1.

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 23:01

« Dans une dimension loitaine et passablement farfelue, un monde en forme de disque est juché sur le dos de quatre éléphants, eux-mêmes posés sur le dos d'une tortue. À Ankh-Morpok, l'une des villes de ce Disque-Monde, les habitants croyaient avoir tout vu. Et Deuxfleurs avait l'air tellement inofensif, bonhomme chétif fidèlement escorté par un Bagage de bois magique circulant sur une myriade de petites jambes.
Tellement inoffensif que le Praticien a chargé le calamiteux sorcier
Rincevent de sa sécurité dans la cité quadrillée par la guilde des voleurs et celle des assassins; mission périlleuse et qui va les conduire loin : dans une caverne de dragons et peut-être jusqu'aux rebords du disque. Car Deuxfleurs appartient à l'espèce la plus redoutable qui soit : c'est un touriste... »


   Ah, ça c'est génial ! Rincevent est un mage qui réussit toujours à se

mettre dans des situations impossibles et complètement loufoques. Deuxfleurs est tellement touriste (c'est le cas de le dire !) que s'en est hilarant. Même dans les pires situations, il ne perd jamais son sang-froid ni sa bonne humeur, comme s'il se trouvait dans un train-fantôme et que tout était prévu, que rien ne pouvait lui faire du mal. Le Bagage tant qu'à lui est vraiment amusant, indesctructible, il montre des dents et mords même lorsqu'une main aventureuse entreprend de le fouiller. Et autour d'eux, une galerie de personnage à en faire pâlir Tolkien lui-même et des aventures à la pelle.
   Bref, j'adore ! Et je vous le recommande... Cette
série là, je vais la suivre, c'est certain ! Une mention concernant la Mort qui harcèle le mage pour le convaincre de mourir mais sans succès... et surtout quand il envoit un stagière quand Rincevent tombe en bas du vaisseau !!

Des avis à la pelle, suffit de chercher un peu, je vous renvoie sur BOB...

La Huitième couleur, Terry Pratchett, Pocket Fantasy, 1996.
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