Comme je suis en congé aujourd'hui et que j'ai déjà fait ce que je devais faire, je suis donc dans l'obligation de me trouver quelque chose à faire jusqu'à ce soir parce que sinon je vais me ruer sur mon lecteur DVD afin de regarder le reste de la saison 4 de Docteur Who... et quoi de plus utile que d'alimenter ce modeste blog de mes revues littéraires des dernières semaines ? Allons-y Alonso (C'est grave, l'autre jours j'ai entendu le nom Alonso et PAF j'ai pensé au Docteur... C'était trop flagrant comme lien... Ça et en plus j'ai cru voir le sosie de Jackie Tyler à la boutique où je travaille, y'a pas à dire, je suis atteinte à un stade avancé !!)
Je l'ai dit à de nombreuses reprises, j'aime Jacques Poulin. Je trouve que c'est un écrivain de grand talent qui produit des livres-doudou. J'ai commencé à découvrir son oeuvre à partir de Volkswagen blues que j'avais adoré, puis j'avais continué tout bonnement vers ses oeuvres plus récentes. J'ai tout aimé, à des niveaux différents. (Dailleurs, si vous allez dans la section littérature québécoise à gauche, non pas là, plus bas, eh bien vous allez tomber sur environ quatre ou cinq critiques de ses livres...) Jusqu'à aujourd'hui.
*Musique tragique.*
Oui, je l'avoue devant vous tous, je n'ai pas aimé un livre de Jacques Poulin ! Il en fallait bien un. Sauf que ça m'a fait un froid avec le reste de l'oeuvre et je crois que je vais m'arrêter à celui là. Pourquoi gâcher ce qui était bien avec des livres plus... euh... de début de carrière ?
Donc, dans celui-ci, c'est l'histoire d'un homme surnommé Teddy, qui s'en va sur une petite île déserte, envoyé par son patron parce que celui-ci veut qu'il soit heureux. Mais là, alors qu'il l'est vraiment heureux, le patron se met en tête qu'il a besoin de toute une floppée de gens et il (le patron) amène des gens sur l'île jusqu'à ce que tous ces gens mettent l'homme (Teddy) dehors de l'île. Vous me suivez ? Bref, j'ai pas accroché.
Si l'écriture y était, l'histoire ne l'était pas et je suis restée sur le rivage à regarder les évènements s'enchainer en me demandant ce que je faisais là, stupidement à continuer... C'est qu'en fait, j'avais l'espoir que ça se redresse, mais non.
Bref, je vous le déconseille si vous commencez votre relation avec cet auteur, et je plains les jeunes étudiants secondaire qui ont parfois cette lecture en livres obligatoires. Pas étonnant qu'ils se plaignent.
« Seul sur une île au milieu du Saint-Laurent, un traducteur de bande dessinées voit son havre de paix envahi par des individus loufoques et une jeune femme belle, mystérieuse et indépendante avec laquelle il se lie d'amitié. C'en est fini de sa solitude créatrice.
Déjà reconnu comme un classique de la littérature québécoise, ce livre dit avec force et dans une langue somptueuse que le paradis sur terre ne dure jamais longtemps. »
Les grandes marées de Jacques Poulin, éditions Actes Sud Babel, 1986, 208 p.