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En passant...

 

30/10/11

 

Je viens, je pars, je reviens et j'espère ne pas repartir...

Qui sait?

J'ai du mal à rester fixée.

Je continue, néanmoins, à lire. C'est ma seule constante!

 

Les mises à jour sont plus nombreuses sur la page FB du blogue, ainsi que sur mon Twitter...

Malheureusement, ça n'a pas toujours rapport à la littérature... mais bon, les livres, c'est avant tout la vie, non?

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!!

3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 01:35

... En tout cas, c'est ce que j'ai pensé quand j'ai terminé la lecture de la pièce "Les grandes chaleurs" de Michel Marc Bouchard. Vous connaissez le film? Si non, courrez le voir. Si oui, ne lisez pas la pièce. Ou alors oui, lisez-la pour mieux en rire !

 

C'est vraiment différent !!

 

Mais alors là, vraiment différent... J'en ai eu le souffle coupé. Il faut dire que j'ai adoré le film réalisé par Sophie Lorain avec François Arnaud et Marie-Thérèse Fortin. C'était frais, c'était coloré, joyeux, bref un vrai film d'été. Et la musique de Dazmo était renversante. La pièce originale de Michel Marc Bouchard est, de son côté, extrêmement marquée par la décennie qui l'a vue naître... c'est-à-dire le début des années 90.

Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais ce n'était flatteur pour personne. Les couleurs fluo, le joual encore très en vogue dans toutes les régions du Québec, les comportements de "mononcle" et de "matante"... Ouf! Si vous ne les avez pas vécu, vous avez manqué quelque chose.  J'ai des photos de famille qui date de cette époque et ouf! hein... Les cheveux pleins de fixatifs et crêpé dans les airs, les épaulettes, les couleurs fluo (oui, j'ai été marqué par les couleurs fluo!!)... herm, mais on s'éloigne un peu du sujet.

Donc, je disais donc qu'elle était très marquée par son époque. Les personnages sont hauts en couleurs... J'ai eu peur du personnage de Gisèle qui porte des perruques de toutes les couleurs pour se rajeunir, qui se maquille à outrance et qui porte des costumes serrés rose. (Fluo, of course) Le personnage du voisin, appelé Napoléon ce qui n'aide pas du tout, aussi m'a un peu laissé perplexe... un "mononcle" dans tous les sens du terme qui ne pense qu'à bricoler des balcons, des rallonges et autres travaux manuels... et qui finit avec Louisette (!?!?) Louisette qui cruse tout ce qui a, à peu près, l'âge de sa mère... ouf !

 

Et les mots doux... ! Oh my gosh... Je pourrais dire que j'ai été légèrement rebutée par l'usage d'un langage joualisé, mais ce ne serait pas vrai. Après tout, c'est la langue de la pièce, de l'époque, de la période... mais ces mots doux ! (Là, il faut m'imaginer avec des yeux ronds dans une expression de parfaite perplexité)

Voici un exemple qui se répète tout du long, et ce, dans l'ordre:

«Gisèle: Grand fou!

Yannick: Ma belle pitoune sucrée!

Gisèle: Mon beau minou!

Yannick: Ma belle crotte d'amour!"

Ça vous donne une idée ? C'est en effet, assez coloré....

 

Bref, tout ça pour dire que j'ai préféré sans aucun doute possible la version filmique que la pièce originale et que je vous recommande chaudement ce premier... Pour la pièce, lisez-la si vous voulez rire un bon coup, mais ça reste très typé...

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 02:40

  Le théâtre et moi, c'est une longue histoire d'amour. Il y a très longtemps, alors que j'étais au secondaire, on nous a amené voir une pièce de théâtre, Le malade imaginaire de Molière avec Jacques Leblanc dans le rôle titre. Ce fût une révélation. Évidemment j'étais encore jeune, je ne savais pas encore qu'il suffisait de vouloir (et d'avoir un porte-monnaie plus rempli) pour aller voir ces merveilles éphémères.

 

   Aujourd'hui, j'ai compris le système, je connais les principaux théâtre de la ville et je m'en donne à coeur joie ! Ainsi donc, la semaine dernière, je suis allée voir L'école des femmes de Molière, présenté au théâtre de la Bordée, à Québec, of course. Encore là, que de joie. En gros, pour résumer, la pièce raconte la folie d'un homme qui a acheté une jeune fille à une paysanne bien pauvre pour l'élever dans la stupidité la plus crasse afin qu'elle ne puisse pas le rendre cocu une fois mariée, car une femme stupide ne peux tromper, du moins le croit-il... 

Zecoledesfemmes.jpg

   Le metteur en scène, Jean-Philippe Joubert a réussi à faire de cette pièce (que je ne connaissait pas encore) verbeuse la comédie qu'elle se devait d'être. Molière, pour moi, c'est le rire, c'est la bêtise de l'homme livrée à nous pour nous faire prendre conscience de nos faiblesses et d'en rire. Ici c'est réussi ! Je me suis beaucoup amusée et le parallèle avec la société musulmane était bien à propos.

 

   Je ne sais pas si la seule lecture du texte peut rendre le comique de l'interprétation des acteurs... Mais sur scène, c'était un succès !

 

L'école des femmes de Molière, mise en scène par Jean-Philippe Joubert, présentée au Théâtre de la Bordée, du 6 avril au 1er mai 2010.

 

*Sur la photo : Jacques Leblanc dans le rôle d'Arnolphe et Laurie-Ève Gagnon dans le rôle d'Agnès. Photo par Nicola-Frank Vachon.

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