« L'homme n'est pas prêt pour certains voyages.
Solaris : un monde inhabité tournant autour de deux soleils, entièrement recouvert d'un immense océan protoplasmique qui, pour les scientifiques de la Terre, demeure un irritant mystère.
Dès son arrivée sur Solaris, le Dr Kelvin est intrigué par le comportement du physicien Sartorius et du cybernéticien Snaut, qui semblent terrorisés par la visite d'une femme, Harey; une femme que Kelvin a autrefois aimée et qui s'est suicidée plusieurs années auparavant.
Impossible... À moins qu'une entitée intelligente n'essaie d'entrer en contact avec eux en matérialisant leurs fantasmes les plus secrets, et qu'en l'océan lui-même réside la clé de cette énigme aux dimensions d'un monde... »
Lu dans le cadre du cours sur la littérature de science-fiction.
Solaris, c'est l'aventure fantastique d'un homme confronté à la part d'ombre qu'il transporte en lui depuis des années. La femme qu'il aimait s'est suicidé - c'était un peu démesurée si vous voulez mon avis, et Kelvin s'est toujours senti coupable de ça. Il arrive alors sur Solaris (une station qui essaye d'étudier l'océan qui couvre la planète presqu'entièrement et qui crée et détruit des constructions inimaginables dans ses eaux) et voit la femme de sa vie revenir dans sa vie, comme ça, comme par magie. Évidemment, c'est la panique, mais c'est aussi l'évolution de cette situation. D'ailleurs, contrairement à ce que la quatrième de couverture insinue, le reste de l'équipe n'est pas terrorisé par l'apparition de Harey, mais par l'apparition d'une... chose prise dans leur tête. Ainsi, trois créations apparaissent dans la station et chacun des trois membres le vit d'une manière différente. D'où viennent-ils ? Est-ce que l'océan est responsable ? On sait pas.
Le seul problème de Solaris, c'est le vocabulaire technique et touuuuut l'historique de la planète et de la station dont l'auteur nous gave avec joie sur une bonne partie du récit. Mais sinon, passé ça, ça reste un très bon divertissement ! J'ai même envie de voir le film, avec George Clooney...
Solaris de Stanislas Lem, édition folio s-f, 1966, 320 p.