Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

En passant...

 

30/10/11

 

Je viens, je pars, je reviens et j'espère ne pas repartir...

Qui sait?

J'ai du mal à rester fixée.

Je continue, néanmoins, à lire. C'est ma seule constante!

 

Les mises à jour sont plus nombreuses sur la page FB du blogue, ainsi que sur mon Twitter...

Malheureusement, ça n'a pas toujours rapport à la littérature... mais bon, les livres, c'est avant tout la vie, non?

Vous Cherchez Quoi ?

Raccourcis en tout genre

 
BanniereSherlock
 
ZChallengeDavid
 
Zchallenge-stephen-king
 
Zchallengecoupdecoeurblogo.jpg
 
 
 
 
 
 
 
 

Pub !

 
  

!!

23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 03:11

« Empruntant son sujet aux tragiques mystères des maisons d'Autriche et de Bavière, Cocteau met face à face une reine, veuve, vierge et déjà virtuellement morte, et son assassin, un jeune poète anarchiste venu pour la tuer, et qui est pour elle la mort qu'elle attend. Leur destin est donc scellé d'avance. Mais il se trouve que l'assassin est le sosie du roi tant aimé, et il ne veut tuer la reine que parce qu'il l'a de loin depuis toujours aimée... »


   Relecture pour le plaisir... Mais quel plaisir !! J'avais oublié à quel point c'était magnifique comme pièce et j'avais oublié aussi à quel point cette histoire d'amour était belle, tellement belle... Ah la la ! Je n'ai pas lu l'oeuvre de Cocteau dans son intégralité, je n'ai lu que La machine infernale (que j'avais aussi beaucoup aimé ! Le personnage de Jocaste, une merveille). Les dialogues sont savoureux, une langue riche et soyeuse, un cadre historico-politique tendu... et une histoire d'amour violente comme l'orage. Parce qu'il ne faut pas s'illusionner; c'est avant tout une histoire d'amour entre une reine qui ne veut pas l'être et un jeune poète bourré d'idéalisme. Les deux vont se frapper l'un contre l'autre pour finir soudé l'un à l'autre. Évidemment, la fin est triste. Si ce ne l'était pas, ça ne le serait pas. C'est-à-dire que les plus belles et les plus grandes histoires d'amour se terminent toujours tragiquement.
   Bref, c'est comme un brûlant feu d'artifice; violent, magnifique et qui meure tout doucement...
   C'est à lire, chers lecteurs...


« Je vivrai dans vos montagnes. Je les connais depuis toujours. Aucune police ne saurait m'y prendre. Et quand ma reine sera victorieuse, elle fera tirer le canon. Je saurai qu'elle me raconte sa victoire. Et quand la reine voudra m'appeler, elle criera comme un aigle, je viendrai m'abattre sur les pics où elle bâtissait ses châteaux. Je ne vous offre pas le bonheur. C'est un mot déshonoré. Je vous offre d'être, vous et moi, un aigle à deux têtes comme celui qui orne vos armes. Vos châteaux attendaient cet aigle. Vous les bâtissiez pour être ses nids. »

L'aigle à deux têtes, Jean Cocteau, folio, 1947

Partager cet article
Repost0

commentaires