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En passant...

 

30/10/11

 

Je viens, je pars, je reviens et j'espère ne pas repartir...

Qui sait?

J'ai du mal à rester fixée.

Je continue, néanmoins, à lire. C'est ma seule constante!

 

Les mises à jour sont plus nombreuses sur la page FB du blogue, ainsi que sur mon Twitter...

Malheureusement, ça n'a pas toujours rapport à la littérature... mais bon, les livres, c'est avant tout la vie, non?

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 02:24

   Et c'est vrai que c'est comme ça ! Avant chacun des Salon du livre, je me "crinque", je m'enthousiasme d'avance pour les livres qu'il va y avoir, pour les auteurs qui y seront, bref pour la fête que ça sera. Et après chacun des Salon du livre, je retourne chez moi, avec ce goût de déception dans la bouche, parce que je n'ai pas pu voir les auteurs que j'aime, parce qu'il n'y avait pas les livres que j'aurais aimé avoir et un mal de tête intense à cause de la foule désagréable qu'il y a à chaque fois.

  Zsalondulivre10.jpg

   Bon, alors vous aurez compris que cette année n'a pas échappée à la règle ; faut dire que j'y suis allée vendredi après-midi, alors que les auteurs les plus connu préfèrent se produire la fin de semaine pour une plus grande affluence. J'aurais bien aimé y aller le samedi, mais job oblige, j'ai pas pu.

 

   Résultat des courses : le dernier Glattauer n'étant prévu que pour la fin avril ici (le 30 avril !! Ils auraient pû prévoir le Salon et le sortir en conséquence !?), j'ai trouvé une petite perle au stand de Gallimard qui s'intitule Breakfast at Tiffany's de ce cher Truman Capote (dont j'ai déjà parlé ici) mais en version bilingue ! Bleu et gris, il est magnifique (en tout cas bien plus que le simili coffret qu'en ont fait les éditions avec une couverture en satin et des faux diamants que le vendeur voulait me pousser...) et j'aurai donc les deux versions au cas où mon anglais me laisserait tomber comme avec le Nabokov que je suis en train de lire (Lolita!). Raisonnable, moi ? Non, juste très difficile.

 

   Bref, c'était un beau Salon du livre, à l'image des précédents et je n'ai même pas besoin de me questionner pour l'an prochain, c'est sûr que je vais y retourner... Peut-être celui de Montréal l'an prochain ? Ça pourrait être bien ! On verra...

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 05:10

   Oui, je me dévoile. Je suis une procrastineuse. Quand on me demande de faire quelque chose qui implique certaines responsabilités ou un job sans intérêt pour mon esprit vagabond, je remet à plus tard. C'est plus fort que moi ! Il y a une petite voix dans ma tête qui me murmure que ce n'est pas grave, qu'il faut profiter de l'instant présent et qu'on aura toujours le temps de se prendre la tête plus tard. Fatalement, je me retrouve dans la m**** à chaque fois et je ne me dompte pas. Jamais.

 

   Tout ça pour dire que j'ai plus de cinq billets en retard, un travail d'une demie douzaine de page à remettre jeudi, un autre à remettre mardi de la semaine prochaine et une pincée d'examens disséminés ça et là dans les deux prochaines semaines ! Et qu'est-ce que je fais ce soir ? Hmm ? Je regarde la saison IV de CSI NY que j'ai déjà terminé. Voilà ! Je ne peux pas résister à Gary Sinise malgré touuut ce qu'on peut en dire. Moi, il me plaît. Eddie est pas mal non plus faut dire !

  Zcsiny.jpg

   Mais on est pas là pour jaser à propos de Mac Taylor, hm ? Non, en fait, je vais rester dans l'esprit "Série télé du diable qui m'empêche de travailler comme la studieuse jeune femme que je ne suis pas" et je vais vous écrire à propos de Vampire et compagnie qui a débuté à la télé jeudi dernier !

  Zbeignhuman.jpg

   Eh ben j'ai aimé ça !! Le fait que l'acteur qui joue Mitchell me plaise énormément n'a joué aucunement dans le fait que j'ai adhéré à cette série qui change de l'ordinaire. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est l'histoire de trois colocs un peu différents des autres (un loup-garous, un vampire et un fantôme) qui tentent tant bien que mal de vivre normalement. Pour l'instant, c'est surtout un placement de personnage, les rivalités entre clans, les causes de leur situation, etc... Mais ça me semble prometteur...

 Zmitchell.jpg

   Hein, n'est-ce pas qu'il est chou ? En tout cas, bien plus que le pâle Edward cinématographique. En ce qui concerne la série, apparament qu'il n'y a que deux saisons. Je reste à l'antenne pour savoir si ça vaudra toujours la peine dans une semaine ou deux !

 

Being Human, 2008, Toby Whithouse

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 18:06

   En ce beau dimanche de Pâques (Joyeuses Pâques en passant !), j'ai ouvert mon Google Reader pour lire ce que vous aviez à me dire de neuf depuis hier, lorsque je tombe sur de nombreux billets concernant "L'affaire Derey".

 

*Imaginez  une petite musique dramatique du genre tam tam tam taaaaaaam*

 

   Ouh lala, que de haine et de violence ! En lisant tout ça, tranquillement, un chocolat chaud à la main, je me disais que c'était beaucoup de bruits pour une si petite personne (Derey, bien entendu). En effet, si ce n'était du partenariat avec la maison d'édition, combien d'entre vous auraient entendu parler de lui ? Bon, évidemment, de mon côté de l'océan, c'est la première fois que j'en entend parler, mais chez vous, sur le vieux continent ? Je ne peux pas croire qu'il est siiiiii populaire ? D'ailleurs, ce besoin de publicité est plutôt suspecte... "Parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en ", c'est ça ?

   Je trouve bien dommage pour la maison d'édition d'avoir accueilli dans sa petite famille un auteur aussi peu professionnel qui risque de faire baisser ses revenus - parce qu'évidemment, on en reste pas là, il faut bien réagir ! Que nous reste-t-il à nous, simples lecteurs ? Le boycott pur et simple.

   En même temps, cette histoire, ce n'est pas aussi mauvais qu'on peut le croire ; en effet, nous, les passionnés du livre qui n'hésitons pas à grattouiller quelques minutes par-ci, quelques minutes par-là afin de lire (quitte à passer une nuit blanche !) et qui désespérons devant la somme colossale de livres qui nous reste à découvrir... Eh bien nous aurons environ une vingtaine de livres en moins à lire - la totalité de l'oeuvre de ce monsieur. N'est-ce pas génial ? Il y a tant de bons auteurs qui travaillent durs, qui ont du talent et qui ne croient pas que tout leur est acquis... Est-ce que des auteurs merveilleux que nous portons dans nos coeurs oseraient s'abaisser à un tel niveau de vulgarité ? Non. Jamais. Pourquoi ? Parce qu'ils savent que, une fois terminée, l'oeuvre publiée n'est plus à eux, mais aux lecteurs et qu'ils n'ont plus de droits de regard sur ce que l'on en fait. Ils peuvent, bien sûr, donner leurs avis, suggérer un nouvel angle de lecture, essayer de convaincre du bien fondé de leur démarche artistique, mais pourquoi être grossier ? Pourquoi être agressif ?

 

   Nous aimons, nous détestons, nous restons indifférents... Mais au moins nous lisons. Nous n'avons pas peur de découvrir l'auteur inconnu en espérant que ce sera le nouveau chef-d'oeuvre de la décennie (Là, je pense à Fabien Ménar !). Quelques fois, nous avons torts, d'autres fois nous avons raison. Mais toujours nous partageons cette culture qui est si malmenée parfois...

 

   C'est triste, tellement triste... Tout mon soutient à Cynthia qui a bien du courage et une pensée à Canel qui a aussi vécu une situation semblable... Bob a même écrit un billet là-dessus.

 

 

   Et on en rajoute une couche avec la suite de l'affaire... J'étais désolée pour la maison d'édition, je ne le suis plus, la maison étant à l'image de son auteur. Ou vice-versa.

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 18:30

Zoeilcyclone.jpg   Oui, c'est comme ça que je me suis sentie en ouvrant Dans l'oeil du cyclone de Jim Butcher, le premier tome de la série Dresden files. Il y a plusieurs années déjà, à la télé, un joli homme jouait les magiciens à Chicago et il lui arrivait un tas d'aventures incoyables. Ce quelqu'un, c'était Harry Dresden, le personnage principal du livre de Butcher ! Alors quand j'ai vu que la série télé était très fidèle au livre, j'étais aux anges. Et ma joie s'est accrue en lisant de plus en plus et en découvrant un style humoristique allié à des aventures surnaturelles fantastiques.  Harry est drôle. Vraiment. Non seulement il lui arrive des trucs pas croyables, mais il garde le sens de l'humour - ou du cynisme, chacun son point de vue !

« Harry Dresden est le meilleur. Techniquement, c'est même le seul dans sa "catégorie" : c'est un magicien, un vrai. Aussi, lorsque la police de Chicago se trouve devant un cas qui dépasse ses compétences, c'est vers lui qu'elle se tourne. Car notre monde de tous les jours regorge en fait de choses étranges et magiques - dont la plupart ne s'entendent pas très bien avec les humains. C'est là qu'Harry entre en scène... »

   Ça vous donne une petite idée ? Au moins cette quatrième de couverture ne brûle pas de punch comme certaine qu'on a déjà vu !
  Bref, c'est vraiment le meilleur, on le suit à travers les rues de Chicago (rien de touristique, ouf, on respire), à courir après des indices sur un revendeur de drogue qui ouvre le troisième oeil (appelé Troisième Oeil ouh la) et donc la Clairvoyance et tout ce qui en découle et à essayer de rester en vie parce qu'il y a un autre magicien qui veut le tuer en lui faisant exploser le coeur à distance. Et tout ça sans violer aucune lois de la magie de la Blanche Confrérie, parce que Morgan veille au grain, toujours prêt à accuser Harry pour pouvoir le tuer joyeusement (parce que Morgan a son travail à coeur). Hein ! Qui a dit que c'était un métier facile ??
   Bref, j'adore, c'est sûr que je vais lire les suites (parce que ouiiii il y a des suites, neuf je crois), des heures de plaisir en perspective.
   Par contre, je vais mettre une petite note négative, rien de grave : Je décerne une bettrave aux éditions Bragelonne pour la traduction. Vraiment. Assez pour que l'envie de les acheter en VO se fasse sentir. Donc, si vous avez la chance de tomber dessus en anglais, faites vous plaisir !

Le billet de Chimère par ici !
Le site officiel de l'auteur, la section de la série !

Dans l'oeil du Cyclone de Jim Butcher, éditions Bragelonne, 2007, 346 p.

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 02:59

   Ouf, mon rythme d'écriture est plus que variable, mais franchement, entre nous, sommes-nous vraiment obligé d'écrire de manière régulière afin de nourrir nos lecteurs avides de billets, qu'ils soient bons ou mauvais ? Pas sûre. Et puis, ça vous fait une surprise ;) Ah, et puis ne vous formalisez pas si je ne poste par assidûement des commentaires à tous vos billets... Je suis d'avis qu'écrire quelque chose de moindrement utile est mieux que quelques mots pour rien dire... Alors, ceux qui écrivent sur le blog des autres parce que les autres postent des commentaires sur leur propre blog... Désolé. Quitte à n'avoir plus de commentaires de personne... :)

   Aujourd'hui c'est cinéma, avec trois films qui ne révolutionnerons pas le monde, ni changera votre vie, mais qui vous arracherons un petit sourire en coin et même un grand sourire de plaisir.
Lucky Luke ! Le héros de notre enfance, celui qui nous faisait galoper dans le Far West mythique, avec les Dalton, Rantanplan, Jolly Jumper, Daisy Town et autres poussières de l'Ouest ! Bon, personnellement, c'était davantage Yakari qui me faisait galoper à l'époque, mais je l'ai lu pareil Lucky Luke ! De ce que je m'en souviens, c'était amusant, les Dalton se retrouvaient toujours en prison et le cowboy solitaire repartait vers l'horizon en chantant : (attention, je me racle la gorge) I'm a loooooonsooooon cowboy ! Gnâghnagnahna nanananaaaaaaaaaaa ! Merci, merci, j'ai du talent, je sais.
   Bref, ici, avec Jean, c'est pas tout à fait pareil. Déjà, y'a pas de Dalton, mais un obscure gang de méchants (que j'ai deviné tout de suite avant la fin c'était quiiiii !) qui ont tué les parents de Lucky, d'où son nom. J'ai un peu moins aimé la passe de Lucky-redevient-un-fermier-comme-son-père, à cause de la longueur et aussi parce que ça nous le montre avec une faiblesse qu'on ne lui connaissait pas. Mais c'est drôle, Calamity Jane est tordante avec son raton laveur accroché à la jambe qui tente par tous les moyens de conquérir le coeur du beau cowboy qui s'intéresse pas pantoute à elle ! AH ! Et un point de plus concernant le générique où il y a des petites phrases d'insérées entre les blocs de noms de l'équipe... J'ai bien ri en les lisant !!
   Ok, la note ? Un 4/5, c'est pas mal, non ?
Zthemenwhostareatgoats.jpg
   Le troisième, mais non le moindre : The men who stare at goats (avec George Clooney et Ewan McGregor rien de moins)
  
Oh que de joie ! C'est drôle, ici, je n'ai pas l'impression en avoir entendu parlé... Je ne sais même pas s'il est passé au cinéma ou s'il est passé directement en dvd. Mais c'est tellement une belle découverte ! C'est drôle, tordu et complètement déjanté avec ses chèvres, ces trips de LSD et cette belle mentalité flower power en pleine armée ! Oh que oui ! D'après moi, ça vaut le coup d'oeil, c'est pas le film de l'année, mais c'est un très bon divertissement, en plus j'aime la fin, ça amène une note de positivisme dans l'apparence de tristesse que ça aurait pu amener ! J'aime j'aime j'aime !   
   4,5/5 Yup ! Yup !

Zbacheliere.jpg
   Le premier et en ordre de visionnement : La bachelière (avec Alexi Bledel qu'on a vu dans Gilmore Girls)
   Le film raconte, en gros, l'histoire d'une jeune femme qui termine son bacc et cherche sa place dans la Vie - avec un grand V - ainsi qu'un job génial et un petit ami parfait. Évidemment, comme tout ceux qui sont passé par là (je suis en plein dedans en ce qui me concerne, d'où mon intérêt initial pour ce film), ça ne fonctionne pas et elle se retrouve sans emploi, chez ses parents, avec un semi flirt qui la brouille avec son meilleur ami. Heureusement (malheureusement de mon point de vue !), tout se règle par magie et elle finit par avoir tout ce qu'elle désirait. Fin du film... Agréable, mais sans plus.
   Vous voulez une note ? Mettons 3/5.
Zluckyluke.jpg
   Le deuxième : Lucky Luke (avec Jean Dujardin, Oh que oui, je l'aime bien !)
  

 

*Je viens d'apprendre qu'il est tiré d'un livre en fait, The Bursar en parle et fait le parallèle entre les deux. *

 



   Voilà ! Amusez-vous bien, c'est la clé.
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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 03:33

Zvieuxsepulveda.jpg« Antonio José Bolivar connait les profondeurs de la forêt amazonienne et ses habitants, le noble peuple des Shuars. Lorsque les villageois d'El Idilio les accusent à tort du meurtre d'un chasseur blanc, le vieil homme quitte ses romans d'amour - seule échappatoire à la barbarie des hommes - pour chasser le vrai coupable, une panthère majestueuse... »


   Tout petit livre qui s'intercale bien entre deux lectures plus dures. L'histoire est simple, mais recèle un possible second degré - que je n'ai pas vraiment capté... mais ça c'est moi, cherchez pas !
   Donc, petit livre, petite histoire, un vétéran de la forêt amazionienne doit aller chasser la bête (d'ailleurs, on passe de "jaguars" à "panthère"... Il me semble que ce n'est pas exactement la même chose, mais ça, c'est sûrement un tour de passe passe des traducteurs...) la bête donc qui a tué de nombreux hommes.
   Je ne vous reformulerai pas la quatrième de couverture, c'est complètement inutile, mais tout ça pour dire - dans une notre vraiment courte - que c'est une lecture agréable malgré toute la pluie qu'elle vous jette à la figure. Oui, de la pluie. Il ne fait que ça, pleuvoir, tout au long du livre ! En tout cas, ça n'aide pas la Limace, le maire du village, un espèce de gros obèse suant en toute circonstance...

   Mais oui, sinon, c'est bien ! À lire !

Le vieux qui lisait des romans d'amour de Luis Sepulveda, éditions Points, 1992, 121 p.

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 00:40

Zsolaris.jpg« L'homme n'est pas prêt pour certains voyages.
Solaris : un monde inhabité tournant autour de deux soleils, entièrement recouvert d'un immense océan protoplasmique qui, pour les scientifiques de la Terre, demeure un irritant mystère.
Dès son arrivée sur Solaris, le Dr Kelvin est intrigué par le comportement du physicien Sartorius et du cybernéticien Snaut, qui semblent terrorisés par la visite d'une femme, Harey; une femme que Kelvin a autrefois aimée et qui s'est suicidée plusieurs années auparavant.
Impossible... À moins qu'une entitée intelligente n'essaie d'entrer en contact avec eux en matérialisant leurs fantasmes les plus secrets, et qu'en l'océan lui-même réside la clé de cette énigme aux dimensions d'un monde... »


    Lu dans le cadre du cours sur la littérature de science-fiction.
   Solaris, c'est l'aventure fantastique d'un homme confronté à la part d'ombre qu'il transporte en lui depuis des années. La femme qu'il aimait s'est suicidé - c'était un peu démesurée si vous voulez mon avis, et Kelvin s'est toujours senti coupable de ça. Il arrive alors sur Solaris (une station qui essaye d'étudier l'océan qui couvre la planète presqu'entièrement et qui crée et détruit des constructions inimaginables dans ses eaux) et voit la femme de sa vie revenir dans sa vie, comme ça, comme par magie. Évidemment, c'est la panique, mais c'est aussi l'évolution de cette situation. D'ailleurs, contrairement à ce que la quatrième de couverture insinue, le reste de l'équipe n'est pas terrorisé par l'apparition de Harey, mais par l'apparition d'une... chose prise dans leur tête. Ainsi, trois créations apparaissent dans la station et chacun des trois membres le vit d'une manière différente. D'où viennent-ils ? Est-ce que l'océan est responsable ? On sait pas.
   Le seul problème de Solaris, c'est le vocabulaire technique et touuuuut l'historique de la planète et de la station dont l'auteur nous gave avec joie sur une bonne partie du récit. Mais sinon, passé ça, ça reste un très bon divertissement ! J'ai même envie de voir le film, avec George Clooney...


Solaris de Stanislas Lem, édition folio s-f, 1966, 320 p.

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 22:49

Zpourenfiniravecoctobre.jpg« Deux jours plus tôt, James Richard Cross, attaché commercial de Grande-Bretagne à Montréal, avait été enlevé par le Front de Libération du Québec. En apprenant la nouvelle à la radio, nous avions été surpris et déçus. Membres du FLQ, nous savions qu'un enlèvement se préparait. Tout l'été nous avions participé à sa planification, mais jamais il n'avait été question d'enlever uniquement James Richard Cross. Pour nous, c'était risquer que toute la lutte soit identifiée à un conflit entre francophones et anglophones, un conflit de langue, alors que le problème était beaucoup plus profond. »


   Lu pour mon cours de théâtre.
   Bien qu'habitant le Québec dès ma naissance, je ne connais que très peu cette période politique qui a enflammé le pays tout entier. Le FLQ, j'en connais ce qu'on apprend dans les cours d'histoire - c'est-à-dire à peu près rien sinon que c'était des extrémistes qui faisaient exploser des bombes un peu partout à Montréal pour revendiquer la souverainté du Québec. C'est tout. Depuis, j'ai appris beaucoup de choses concernant cette période historique québécoise, notamment que ce qu'on peut apprendre n'est peut-être pas la vérité, mais seulement la version des vainqueurs, comme dans tous les conflits. Pour en savoir davantage, je vous renvoie sur Wiki, ça vous donnera une idée plus précise de la situation.
   Très intéressant par l'éclairage qu'il apporte, ce livre est écrit par un des membres qui a enlevé Pierre Laporte, donc un témoignage beaucoup plus directe de ce qui a pu se passer. On comprend, sans nécessairement approuver (d'ailleurs Francis Simard le dit lui-même qu'il ne cherche pas à excuser leurs gestes, mais simplement à faire comprendre) les motivations qui ont poussé ces personnes à faire ce qu'ils ont fait. On replace les évènements dans leur époque, la situation politique, ses faiblesses et ce que ça a changé, par après.
   C'est à lire, si on s'intéresse à cette période.


   Parallèlement à cette lecture, mon prof nous a envoyé voir la pièce qui a été extraite du film de Pierre Falardeau (mort l'année dernière si je me souviens bien) sur le même sujet : Octobre 70, présenté à la Caserne Dalhousie, une mise en scène de Martin Genest (que nous allons avoir comme conférencier bientôt).
   La pièce est, visuellement parlant, incroyable. Le public est assis tout le tour de la scène, sur des échaffaudages, sur trois étages. Nous voyons la pièce de haut, comme si quelqu'un avait enlevé le toit de la maison où est retenu Pierre Laporte. Les déplacements en dehors de la maison sont illustrée par des projections et des jeux particuliers du corps de la part des acteurs. La chronologie est projeté sur le sol afin que nous puissions suivre le déroulement. L'émotion grimpe à mesure que la pièce avance, jusqu'à la fin. Le début de la fin est présenté lentement par une projection au sol de fêlures dans une vitre et le meurtre par l'image d'une vitre brisée sur toute la surface de la scène. Cet apport multimédia apporte quelque chose de vraiment spectaculaire à cette pièce déjà lourde en intensité.
   Le jeu des acteurs est impeccable et confirme ce qu'on savait déjà; qu'ils ont beaucoup de talents.
   Bref, une pièce que je suis bien contente d'avoir vu pour la qualité de la pièce dans son ensemble. Je vous laisse le lien de la pièce (combien de temps sera-t-il actif, je sais pas, mais il y a des photos pour vous en donner une idée !)

ZOctobre70.JPG
Francis Simard, Pour en finir avec Octobre, éditions Agone Comeau & Nadeau, 2000, 248p.
Octobre 70, adaptation du film Octobre de Pierre Falardeau par Martin Genest, à la Caserne Dalhousie, mars 2010.

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 03:19

Zmenhirs.jpg« Les progrès de la médecine ont donné à l'humanité une espérance de vie moyenne de six cent ans, qui sera sans doute bientôt prolongée jusqu'à mille. Mais la mémoire n'a pas suivi : n'y subsistent que les souvenirs les plus récents, ceux qui couvrent l'étendue d'une durée de vie jadis "normale".
Dans ces conditions, que devient l'histoire, lorsqu'elle est écrite par des gens qui l'ont à la fois vécue et oubliée ? C'est l'énigme que pose la découverte, sur Pluton, d'un mystérieux monument : un cercle de gigantesque blocs de glace. Scintillant dans la pâle lueur du lointain soleil, "Icehenge" défie toutes les explications. Quel rapport cette construction entretient-elle avec la révolte qui, jadis, a enflammé les colonies martiennes ? Qui en est le constructeur et pourquoi l'histoire officielle n'en montre-t-elle nulle trace ? »


   Lu pour mon cours sur la science-fiction.
   Je dois avouer que j'ai toujours cru ne pas aimer les récits de "Space opéra" ou de "Planet opéra", c'est-à-dire pour résumé très brièvement, des récits qui se déroulaient dans des planètes étrangères à la Terre. Je me suis trompée ! Ce livre de Robinson m'a accrochée, suffisament pour être captivée puis d'être frustrée à la fin - parce qu'il faut bien le dire, sans spoiler, que la fin n'apporte aucune réponse.
   Le livre est séparé en trois parties, celle d'Emma la résistante martienne, Hjalmar Nederland professeur révolté contre le système en place mais qui profite des largesses de son amant haut placé et finalement Edmond Doya, le petit fils de Hjalmar qui se révolte contre les théories de son aïeul. Trois parties, trois visions des choses d'un monde en évolution et à trois moments différents.
   Pour ma part, j'ai préféré la première partie, celle d'Emma, parce que les évènements qui la force à changer sa vie sont plus personnels, plus près d'elle. Ceux de Hjalmar et d'Edmond sont davantage reliés au domaine du travail, donc un peu moins intime, du moins de mon point de vue.
   C'est un récit intéressant qui apporte plus de questions que de réponses... Finalement, on ne saura jamais c'est quoi Icehenge ! En fait, on le visite souvent, c'est détaillé, mais le pourquoi et par qui, on ne le saura jamais. C'est un petit point négatif, mais qui n'enlève rien à la valeur du récit.


Kim Stanley Robinson, Les menhirs de glace, éditions folio s-f, 1986, 427 p.

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 04:10

Zshoe-addicts.jpg« Dans leur domaine, ces quatre-là font la paire. Pas un escarpin, pas un soulier, une mule, une ballerine, n'échappent à leur vigilance. Ni à leur carte bleue. En matière de chaussures, personne de leur arrive à la cheville. Quel que soit l'état de leur finances ou de leurs amours, Lorna, Hélène, Sandra et Joss se damneraient pour une paire de sandales, pourvu qu'elles soient au goût du jour. Une passion commune dont elles ont fait un club... Mais un talon haut ne suffit pas toujours à remonter le moral à plat : au-delà du simple échange de mocassins, c'est leur vie qu'elles se mettent bientôt à partager. Toutes ensemble, elles se mettent à rêver d'une existence à leur pointure... ça ne coûte rien d'essayer ! »


   J'en attendait vraiment beaucoup de ce livre sur les acheteuses compulsives de chaussures ! C'est que je croyais me reconnaître un peu là dedans ! Oui, il faut l'avouer, une chaussure de belle qualité, ça me fait toujours un peu baver... Mais cette envie que ça soit bien, c'est aussi pas mal tout le temps comme ça avec la Chick'Lit, je me dit à chaque fois que ça sera bien, léger et que je vais tomber en amour avec les personnages !
   Eh bien non.
   Pas que c'est mauvais ! Vraiment loin de là ! J'ai beaucoup aimé ! Mais ce n'est pas ce à quoi je m'attendais, voilà tout. Il n'y a pas eu ce petit déclic...
   Très amusante, cette histoire raconte l'histoire de quatre jeunes femmes venant d'horizons très différents mais qui se rencontre dans le contexte de leur passion commune. Acheteuses compulsives de chaussures de marques, elles sont prêtes à faire des folies pour avoir ce qu'elles veulent ! Et tous les sujets y passent : l'amour, l'argent, la vision de la vie...
   Bref, une lecture agréable qui l'aurait été davantage sur une plage !

Shoe Addicts, Beth Harbison, éditions Pocket, 375 p.

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