Et c'est vrai que c'est comme ça ! Avant chacun des Salon du livre, je me "crinque", je m'enthousiasme d'avance pour les livres qu'il va y avoir, pour les auteurs qui y seront, bref pour la fête que ça sera. Et après chacun des Salon du livre, je retourne chez moi, avec ce goût de déception dans la bouche, parce que je n'ai pas pu voir les auteurs que j'aime, parce qu'il n'y avait pas les livres que j'aurais aimé avoir et un mal de tête intense à cause de la foule désagréable qu'il y a à chaque fois.
Bon, alors vous aurez compris que cette année n'a pas échappée à la règle ; faut dire que j'y suis allée vendredi après-midi, alors que les auteurs les plus connu préfèrent se produire la fin de semaine pour une plus grande affluence. J'aurais bien aimé y aller le samedi, mais job oblige, j'ai pas pu.
Résultat des courses : le dernier Glattauer n'étant prévu que pour la fin avril ici (le 30 avril !! Ils auraient pû prévoir le Salon et le sortir en conséquence !?), j'ai trouvé une petite perle au stand de Gallimard qui s'intitule Breakfast at Tiffany's de ce cher Truman Capote (dont j'ai déjà parlé ici) mais en version bilingue ! Bleu et gris, il est magnifique (en tout cas bien plus que le simili coffret qu'en ont fait les éditions avec une couverture en satin et des faux diamants que le vendeur voulait me pousser...) et j'aurai donc les deux versions au cas où mon anglais me laisserait tomber comme avec le Nabokov que je suis en train de lire (Lolita!). Raisonnable, moi ? Non, juste très difficile.
Bref, c'était un beau Salon du livre, à l'image des précédents et je n'ai même pas besoin de me questionner pour l'an prochain, c'est sûr que je vais y retourner... Peut-être celui de Montréal l'an prochain ? Ça pourrait être bien ! On verra...