« Raison et Sentiments sont joués par deux soeurs, Élinor et Marianne Dashwood. Élinor représente la raison, Marianne le sentiment. La raison a raison de l'imprudence du sentiment, que la trahison du beau et lâche Willoughby, dernier séducteur du XVIIIe siècle, rendra raisonnable à la fin. Mais que Marianne est belle quand elle tombe dans les collines, un jour de pluie et de vent. »
C'est mon deuxième livre de Jane Austen à vie et je dois dire que l'expérience a encore une fois été concluante. En effet, c'est un récit très fort, presque métaphorique, sur le choix qu'il faut favoriser entre la raison et le sentiment dans la vie courante. Les quiproquos pleuvent, les apparences prennent toute la place et les choses que l'on entend dire par la bonne de la voisine du frère du mari de la soeur de Untel, n'est pas forcément la vérité et la nature humaine continue de ne pas nous surprendre. Je me suis bien amusée, l'écriture de Jane Austen continue de me surprendre par sa justesse et son ironie mordante en décrivant son époque.
Bref, j'adore ! Et j'en redemande !!
Et un des extraits qui m'ont le plus fait rire...
« Un séjour de trois semaines à Delaford où, pendant ses soirées tout au moins, il [le colonel Brandon] n'avait guère autre chose à faire que de calculer la disproportion qui existait entre un homme de trente-six ans et une jeune fille de dix-sept, l'avait amené à Barton dans un état d'esprit qui avait grand besoin de consolations. »
C'est toujours drôle les grands enfants...
Quoi dire d'autre sur cette oeuvre qui n'a pas été dit ? Particulièrement en cette période de Challenge Austénien... ! Elle enflamme la blogosphère !